La crise financière nous est tombée dessus comme le ciel sur la tête des Gaulois. Elle n’épargne personne. La baisse de la demande conjuguée avec l’arrivée de nouveaux navires met à mal le transport maritime. L’avenir s’annonce sombre. Dans ces périodes de difficultés économiques, les sociétés les plus fragiles risquent de n’être bientôt plus que des souvenirs. Adoptons une attitude positive et, à l’instar de Woody Allen, efforçons-nous de voir dans chaque événement des aspects positifs. Le premier point vise le pétrole.
Depuis le début de la crise, le prix du baril s’évapore et revient à des niveaux plus tolérables. Le second point est prospectif. La baisse de la demande et l’arrivée de nouveaux navires pourraient bien servir de levier à une hausse des taux de fret avec des répercussions sur le consommateur final. Comment faire encore admettre une hausse des prix quand le pouvoir d’achat des ménages s’effrite? Une solution consisterait à relocaliser les centres de production au plus près des consommateurs. Une tendance qui pourrait se traduire par une relance du moteur économique européen. Sans vouloir se faire le chantre des alter mondialistes, la crise financière de ce mois de septembre pourrait bien, au final, avoir des répercussions positives pour les consommateurs que nous sommes. Les opérateurs de la chaîne logistique maritime risquent toutefois de leur trouver un arrière-goût amer.