La direction du chantier naval Aker Yards France, les ex-Chantiers de l’Atlantique (STX France maintenant) a annoncé, le 22 septembre, qu’elle se trouvait dans une situation conflictuelle avec le croisiériste NCL (Norvegian cruise line), à propos des coûts de construction d’un navire de croisière. Le conflit concerne la construction en cours du navire ayant pour nom de code C33. Il s’agit du premier de deux paquebots géants commandés en octobre 2006 par l’armement américano-malaisien pour une valeur totale de 1,5 M€.
Un bruit court au sujet d’une rupture possible de contrat pour ce navire. Le surcoût serait de 50 M€, lié à des modifications sur ce navire prototype de la série F3 et considéré comme un défi technologique, selon des informations recueillies par les organisations syndicales lors d’une rencontre avec la direction du site nazairien.
« Tandis que le conflit se poursuit, Aker Yards continue le travail en cours sur le navire C33 qui est achevé à environ 25 % », précisent les responsables du chantier naval nazairien.
Toutefois, que se passera-t-il si les négociations n’aboutissent pas? Que faire d’un navire en cours de construction? Que faire des commandes engagées? Quelles conséquences pour le plan de charge du chantier ligérien, plus particulièrement en 2009, mais aussi de celui des sous-traitants?
« Nous nous situons au milieu d’un processus de discussions, il ne serait pas correct de spéculer sur son résultat, ou sur ses alternatives possibles. Notre priorité est de trouver une solution incluant la poursuite des travaux planifiés sur notre site de Saint-Nazaire », soulignent, dans un communiqué, Jacques Hardelay, directeur général d’Aker Yards France.