Deux cargos et un bateau de plaisance avec deux Français à bord ont été détournés par des pirates somaliens dans le golfe d’Aden début septembre.
Le 10 septembre, d’après le ministère sud-coréen des Affaires étrangères, un cargo a été arraisonné avec 9 marins sud-coréens à bord. Le 8 septembre, selon le vice-ministre égyptien des Affaires étrangères, une demande de rançon a été réclamée pour la libération d’un navire égyptien et de ses 25 membres d’équipage, qui seraient en bonne santé.
Le 3 septembre, le voilier de 24 m Carré-d’as avec un couple de Français à bord, a été capturé par des pirates. Les deux otages ont été conduits dans les montagnes de Xaabo en Somalie. Selon le bureau kenyan du Programme d’assistance aux marins, les ravisseurs demanderaient une rançon de 1,4 M$ et la remise en liberté de six de leurs compagnons capturés par les forces françaises, lors de la libération du voilier Le-Ponant le 11 avril après une semaine de détention. La frégate française Courbet est présente sur zone dans le cadre d’une force multinationale de 12 bâtiments qui patrouillent dans la région. Les autorités françaises pourraient lancer une opération pour libérer ces deux otages, en soulignant cependant que leur sécurité est prioritaire.
Le 8 septembre, l’agence Reuters a indiqué que le versement d’une demande de rançon de 2 M$ a été accepté par des pirates, qui avaient détourné un vraquier de l’Islamic Republic of Iran Shipping Lines avec 28 membres d’équipage le 21 août dans le golfe d’Aden.
De son côté, le UK P&I Club a fait savoir à ses membres qu’il est difficile, en termes d’assurances, de distinguer un acte de « piraterie » d’un acte de « terrorisme », qui est couvert par l’assurance « risques de guerre ». Ainsi, pour certains, il s’agit de l’attaque d’un navire par des personnes capables d’employer la force, qu’elle soit effective ou non, et que le navire soit en mer ou à quai. Pour d’autres, il s’agit d’une attaque en mer, avec vol et emploi de la force, à partir d’un autre naivre. Pour le UK P&I Club, les demandes de dédommagement pour actes de piraterie sont si rares… qu’il ne dispose pas de données suffisantes pour établir des statistiques significatives sur les points chauds et les types de navires à risques!