Le Groupe TUI est pris entre le marteau et l’enclume. Désireux de vendre sa filiale transport conteneurisé, Hapag-Lloyd, le groupe est désormais moins pressé de réaliser l’opération en raison des prémices d’une récession dans le monde du conteneur (voir notre article en page 12). Selon des analystes, la vente aurait pu s’élever, en début d’année aux alentours de 4 Md€ et 5 Md€. Actuellement, le prix de cession s’évalue plutôt aux environs de 3,5 Md€. La direction du groupe allemand ne souhaite pas retardé la vente. « Dès lors que les deux principaux candidats, (l’armement singapourien NOL et un groupe d’investisseurs allemands, ndlr) ne souhaitent pas payer un prix plus élevé que l’estimation actuelle, il sera difficile pour TUI de céder cette société », indique Nils Machemehl, analyste à la BHF Bank. John Fredriksen, actionnaire qui a poussé le groupe a vendre Hapag-Lloyd, a changé son fusil d’épaule. Il propose de sortir Hapag-Lloyd du groupe et d’offrir à chaque actionnaire du groupe une action de l’armement.
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TUI entre le marteau et l’enclume
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