Une erreur s’est glissée dans notre article sur le classement du Memorandum de Paris sur le contrôle des navires par l’État du port. Nous avons écrit que le registre d’immatriculation le plus risqué était celui de la Corée du Sud (JMM du 27 juin; p. 6). Il fallait lire Corée du Nord. Cet État cumule ainsi les superlatifs: le plus mauvais registre et la plus mauvaise société de certification agissant d’ordre et pour compte de l’État. Dans ce classement des années 2005-2007, le registre sud-coréen fait partie de la liste grise avec 23 États. Il occupe la 49e position sur 80. Son « excess factor » par rapport à la moyenne statistique mondiale est de 0,32; comparable donc à celui des Îles Cook (0,34) ou de la Lithuanie (0,30). Dans la liste grise, le registre des Antilles néerlandaises arrive en 2e position des « moins gris » avec 749 inspections et 43 détentions, soit un « excess factor » de 0,11. Cela tend donc à prouver qu’il vaut mieux avoir à faire à un registre de libre immatriculation bien géré et sérieux plutôt qu’à un État rigoureux sur l’existence d’un lien substantiel entre lui et le navire mais peu regardant sur le respect des conventions internationales applicables.
7 jours en mer
La Corée du Nord, le pire registre d’immatriculation
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