Une approche commune avec le port

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En moins de quatre ans, le chiffre d’affaires de Saint-Nazaire Marine est passé de 3,2 M€ à 9 M€. Un beau retournement de situation pour ce chantier de réparation navale condamné par beaucoup, quand Christian Mennesson l’a repris en septembre 2004. Le président, avec ses 60 salariés en CDI, a d’abord conforté l’activité du chantier en travaillant essentiellement sur des navires de servitude ou de transport de passagers, du marché régional. Puis, il s’est tourné vers un marché plus large en se diversifiant vers des navires plus techniques, et plus gros: un shuttle tanker de 276 m de long, deux vraquiers de 240 et 200 m de long, ce premier semestre. Et, un contrat vient d’être signé avec la Marine nationale pour la maintenance du bâtiment océanographique le Beautemps-Beaupré.

Les infrastructures, « équivalentes à celles de Brest, Marseille ou Dunkerque », constate Christian Mennesson, autorisent ce développement. Les quatre formes de radoub, 206 de long sur 30 m de large pour la forme 1, 117 m de long sur 13 m de large pour la forme 2, 150 m de long pour 18 m de large pour la forme 3, et la forme-écluse Joubert, 350 m de long sur 50 m de large, dont la porte sera remplacée l’année prochaine pour 15 millions d’euros, permettent de recevoir tout type de navire.

Du côté du port autonome, « l’approche est commune avec Saint-Nazaire Marine afin de satisfaire les clients. Saint-Nazaire Marine réalise les travaux, l’accueil c’est nous », confie Olivier Barnabé, chef du service soutien navire du port de commerce ligérien.

Ainsi, le port prend en charge tout ce qui est hors travaux sur le navire: lamanage, attinage, mise à disposition de la forme choisie.

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