Une relecture « audacieuse » de la rubrique Marseille de la semaine dernière, nous faisait déformer les propos attribués un acconier (p. 20). Il fallait comprendre que « certains (agents du PAM) seront versés au GEMFOS », et non pas au SEMFOS, le syndicat patronal de la manutention locale. Cela aurait déridé la place marseillaise qui en a bien besoin depuis quelques longues semaines. Le sourire se fige cependant si on se rappelle ce qu’est le GEMFOS: groupement des employeurs de manutention de Fos dont l’objet social est « la mise à disposition d’ouvriers dockers aux entreprises de manutention » selon la déclaration parue au JO le 27 mars 1999. Donc, une sorte de BCMO privé. En d’autres termes, la place politico-économique marseillaise, qui fut à l’origine d’intenses tractations pour lancer la réforme qui n’était pas ardemment souhaitée par les autres places portuaires françaises, aurait, à en croire un acconier, une interprétation bien spécifique du « commandement unique ». Certes, tous les portiqueurs et agents de maintenance du PAM n’ont probablement pas vocation à rallier le GEMFOS mais combien exactement iront alimenter « le poumon de la manutention » qu’est ce BCMO méridional?
7 jours en mer
Portiqueurs au Gemfos, cherchez l’erreur
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