L’OMI a connu une semaine de célébrations à la mi-juin, inaugurée par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon.
Elle a ainsi marqué la 100e session de son conseil, les 60 ans de la convention la concernant, le cinquantenaire de son entrée en vigueur, le 25e anniversaire de l’Université maritime mondiale et le 20e de l’Institut international de droit maritime. « L’OMI a réalisé un travail remarquable sur la pollution et la réduction des émissions de gaz à effet de serre par les navires, a déclaré Ban Ki-moon, mais il reste encore beaucoup à faire ».
De son côté, Ruth Kelly, secrétaire d’État britannique aux Transports, a qualifié la contribution du transport maritime au changement climatique de «défi le plus sérieux et le plus urgent auquel est confronté ce secteur ». Tout en reconnaissant qu’il est « vital » de travailler au niveau mondial au sein de l’OMI, elle a estimé que « les propositions de taxe sur le carbone dans le cadre d’un programme mondial sur les rejets dans l’atmosphère doivent être soigneusement évaluées », car elles « inciteraient à améliorer l’efficacité des navires en matière de carbone et réduiraient les émissions pour un coût minimal ».
Enfin, le secrétaire général de l’OMI, Efthimious Mitropoulos, a remercié Ban Ki-moon pour son implication personnelle dans la lutte contre la piraterie au large de la Somalie, en appuyant la récente résolution du Conseil de sécurité de l’ONU autorisant les Marines étrangères à intervenir.