L’Iran, deuxième producteur de pétrole après l’Arabie saoudite, va réduire, d’ici au milieu de l’été, le nombre de ses pétroliers chargés de pétrole brut et immobilisés dans le golfe Persique.
Selon la banque de données AIS Live, cette flotte de 15 navires entreposait environ 28 millions de barils le 10 juin.
D’après la compagnie pétrolière National Iranian Co, le pétrole brut entreposé sera déchargé, sauf une partie qui sera conservée pour des raisons opérationnelles.
L’Iran dispose actuellement de grandes quantités de pétrole riche en soufre, car ses raffineries capables de le traiter sont fermées pour entretien. Il stocke ce pétrole de différents types sur des navires séparés, qui ne sont pas nécessairement tous pleins. Un VLCC peut charger au moins 2 millions de barils entre 24 et 48 heures.
D’après le courtier norvégien SeaLeague A/S, les entrepôts flottants contribuent à la hausse des taux de fret en raison de la pénurie de navires disponibles pour le transport. Ainsi, la cotation d’un VLCC au Baltic Exchange de Londres est passée de 28 344 $ par jour début avril à 109 910 $ deux mois plus tard. Cela profite surtout aux armements Frontline Ltd (Bermudes) et Overseas Shipholding Group (États-Unis).