Le mouvement de grève perlée lancée depuis la mi-avril par la Fédération nationale des ports et docks CGT, à propos de la réforme portuaire, est toujours bien suivi sur le port de Nantes-Saint-Nazaire. Environ 200 grévistes, portiqueurs, grutiers, personnels de la maintenance et autres agents portuaires, ont choisi de bloquer deux dépôts pétroliers de la raffinerie Total de Donges, le 5 juin. Ils refusent toujours le transfert des hommes et de l’outillage dans les entreprises de manutention. Ce même jour, une délégation a été reçue par le maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, le maire de Saint-Nazaire, Joël Batteux, et les présidents du conseil régional et du conseil général. Ils ont convenu « de la nécessité de sortir de ce conflit le plus vite possible par le haut en engageant des négociations ». Les élus en appellent « à la responsabilité du gouvernement pour faire en sorte qu’une solution équitable soit trouvée, afin que les ports retrouvent une activité normale ».
Le 10 juin, la grève de 24 heures était reconduite le 12 juin sur le port ligérien, nuits et week-ends n’étant toujours pas travaillés, depuis le début du conflit.