Mise en place par la CCI Marseille-Provence et l’UPE13, la cellule de crise portuaire se donne trois objectifs: informer sur la situation, relayer les difficultés des entreprises auprès des pouvoirs publics et enfin aider les entrepreneurs à faire face à leurs échéances, à savoir régler l’Urssaf ou monter leurs dossiers de chômage technique.
Après 6 jours de fonctionnement et une quarantaine de sollicitations d’entreprises, c’est l’évolution de la situation (36 %) qui les préoccupe le plus, suivi du montage de chômage technique (27 %), les marchandises bloquées (24 %). Les reports de charges (18 %), les questions d’assurance (6 %) ou l’approvisionnement en carburant (3 %) arrivent au second plan. Une vingtaine de sociétés auraient déjà recouru au chômage technique. L’UPE 13 a signé avec la DDTE une convention cadre le 26 mai qui prévoit notamment que la CCI Marseille Provence soit un « guichet unique », qu’elle instruise et centralise les dossiers de demande de chômage technique avant de les transmette à la DDTE. Enfin, l’UPE13 est actuellement en négociation avec ses trois interlocuteurs (URSSAF, RSI, Impôts) pour signer une convention cadre relative à l’accompagnement des entreprises en situation d’urgence.