Quelle que soit la réponse du secrétaire d’État aux transports à la demande de négociation de l’accord cadre national de la fédération nationale des ports et docks CGT, sous condition, avec une réponse le mercredi 4 juin, « nous maintenons notre grève de 24 heures jeudi 5 juin, les nuits et les week-ends », insiste Yves Tual, délégué syndical CGT des personnels du port autonome de Nantes-Saint-Nazaire. Un mouvement suivi depuis le début par les personnels de la manutention du port ligérien en désaccord avec la réforme portuaire proposant, entre autres, le transfert des hommes et de l’outillage dans les entreprises de manutention. « Nous maintenons cette grève le temps d’analyser les réponses du ministre et de prendre une décision », explique le délégué.
Le 29 mai, les personnels de la maintenance ont observé une journée de grève, avec une opération escargot sur le périphérique nantais et le blocage des portes du salon « le Carrefour international du bois », pendant deux heures.
Dans le même temps, la CNPTA, syndicat minoritaire dans les personnels portuaires, est intervenue pour jouer le rôle de « débloqueur » de la situation (voir notre article en page 25).