Le groupe de tourisme allemand TUI a décidé de vendre l’armement Hapag-Lloyd (HL), après la défaite de son principal actionnaire John Fredriksen lors de l’assemblée générale du 7 mai.
John Fredriksen, armateur norvégien, voulait transformer HL en une entité indépendante en vue d’une cotation en bourse ou d’une fusion avec une autre entreprise. En outre, il voulait la démission de Juergen Krumnov, président de TUI et partisan de la vente de HL, mais l’assemblée générale des actionnaires ne l’a pas suivi. De son côté, Michael Frenzel, directeur général de TUI, a estimé que le changement de statut de HL prendrait trop de temps et nécessiterait une réorganisation de toute la structure financière du groupe. Il a ajouté que certains repreneurs potentiels se sont déjà manifestés et que des entretiens formels sont prévus fin mai ou début juin, en vue d’une vente « rapide ». « Pour différentes raisons, nous considérons la vente comme la meilleure option, a-t-il indiqué, mais nous examinons encore d’autres possibilités ». Selon la presse allemande, TUI aurait déjà entamé des négociations avec l’armement Neptune Orient Lines de Singapour, en vue d’une fusion pour une transaction financière de 5 M€. Le groupe s’est refusé à tout commentaire.
Michael Frenzel anticipe pour Hapag-Lloyd des résultats meilleurs en 2008 que l’année précédente par suite de la hausse des taux de fret. Enfin, John Fredriksen s’est déclaré opposé à une cession précipitée de HL, en raison de la faiblesse des marchés boursiers internationaux. Selon lui, une vente rapide n’aboutirait que si le prix « est trop bas ».