Le printemps fait escale en France depuis quelque jours. La nature bourgeonne et, avec elle, les cortèges reprennent de plus belle.
Le mois de mai est souvent propice à quelques mouvements sociaux sporadiques dans le but de relier des ponts pour en faire de véritables… viaducs! Ce mois-ci n’échappe pas à la règle et les ports sont touchés. Depuis le 1er mai, les mouvements sociaux ont pris une autre ampleur. Terminé les arrêts de quelques heures en fin de journée ou pendant le week-end. Désormais, c’est par tranche de vingt-quatre heures que se font les mouvements. Et de vingt-quatre heures en journée, le résultat est plutôt alarmant.
Combien de "schifts" ont été réalisés au cours des derniers jours dans les ports français? Pendant la dernière semaine d’avril et la première de mai, c’est le nez en l’air que les portiques de Port 2000 ont passé le plus clair de leur temps. Et nous pouvons nous estimer heureux d’avoir échappé de justesse à une grève du remorquage dans l’ensemble des ports français. Le 2 mai, le directeur général du port autonome du Havre a retiré son agrément à la SNRH, dégonflant ainsi un mouvement qui enflait depuis deux jours et qui risquait de se répandre comme pollen au vent. Le 20 mai, le projet de loi portant réforme portuaire commence son périple parlementaire. Le nez en l’air et le doigt au vent, nous regardons passer les navires au large de nos ports. Ah, le joli mois de mai!