Le mot d’ordre CGT de grève reste bien suivi à Dunker-que par les seuls personnels d’exploitation et maintenance du port autonome, mais ne concerne que 15 % au plus des manutentions, les jours de grève. Tous les engins et portiques au port ouest, et les portiques du quai minéralier à l’est sont conduits par des dockers affiliés à la CSOPMI (CNTPA) qui ne prennent pas part au mouvement. Les entreprises de manutention elles-mêmes ne sont affectées qu’indirectement par les interruptions de prestations de grues des agents du port autonome. Les jours d’arrêt de vingt-quatre heures (le 30 avril pour le dernier mouvement, et ce vendredi 9 mai pour le prochain), les écluses d’accès du port sont fermées, faute de haleurs pour y amarrer les navires. C’est sans doute ce qui gêne le plus le port. Les pétroliers et minéraliers sont donc entravés dans leurs mouvements et les clients ne peuvent que tenter de s’organiser en conséquence. Les grèves perlées des grutiers des shifts de nuit sont sans effets ou presque, les manutentions de nuit étant rares au port est.
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Les mouvements sociaux jouent les prolongations
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