Comme chaque année, l’Association technique maritime et aéronautique fera le point sur l’état de la technologie maritime début juin, à Paris, dans les locaux de l’Ecole nationale supérieure des techniques avancées. Les 3 et 4, aura lieu la session annuelle qui abordera des sujets tant militaires que civils. Ces derniers porteront, par exemple, sur « quelques aspects hydrodynamiques/structure en conception des porte-conteneurs géants » ou sur « le développement, implémentation et futur des règlements communs de l’IACS sur les structures des vraquiers et des pétroliers double-coques ».
La lourde problématique de la « maintenance et de la rénovation d’une flotte historique et moderne » sera traitée par le directeur technique de la Compagnie générale de navigation du lac Léman.
Pour la première fois, les rejets en mer et dans l’air seront également abordés. Le 4 juin s’ouvrira le colloque international sur « les navires de surface autonomes ». L’idée est de faire le point sur les drones de surface, maritimes ou terrestres. Leur développement semble assez en retard par rapport à leurs homologues aériens ou sous-marins. L’aspect « sûreté » des côtes et des approches portuaires ou contrôle des atmosphères dangereuses intéresse de plus en plus. Si aucun des vingt exposés prévus n’abordent l’hypothèse du navire de charge sans équipage ou à équipage très réduit, cette idée des années 80, développée par les chantiers navals japonais, sembled’actualité.
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