Credo

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En politique comme en religion, la population peut se diviser en trois catégories: les croyants qui pratiquent, les non-croyants et ceux qui pratiquent, mais sans véritablement adhérer à l’ensemble des préceptes. Le plan de relance des ports, qui prendrait le nom de réforme portuaire dans le projet de loi, s’inscrit comme une véritable religion avec ses adeptes et ses détracteurs. Au rang des croyants s’inscrivent les organisations patronales des manutentionnaires avec l’Unim et l’Upaccim. Du côté des non-croyants, des athées plutôt que des agnostiques, se range la FNPD-CGT. Dans la catégorie intermédiaire, les pratiquants, mais non-croyants, se retrouverait la CNPTA. Le syndicat est pratiquant. Preuve en est, à Dunkerque deux terminaux ont déjà consacré le transfert de l’outillage et du personnel dans des sociétés de manutention privées, Seabulk et NFTIou, avec une part minoritaire du port. À entendre son discours sur le plan de relance, le syndicat penche parfois du côté des athées. Il a dès l’origine du projet émis des doutes sur la composition des organes de décision des ports ou le rapprochement des conventions collectives. En 1999, Dunkerque a montré la voie avec Seabulk. Il doit conserver sa longueur d’avance pour rester dans la course sans perdre de vue les difficultés financières récentes de NFTIou. N’y aurait-il pas une limite au transfert?

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