« Nous avons en bonne part obtenu les équipements dont nous avions besoin »

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Journal de la Marine Marchande (JMM): Quel est le premier objectif de l’UMC?

Philippe Revel (Ph.R.): « Nous essayons de fédérer, d’entretenir tous les dialogues, de mettre du lien entre les familles professionnelles, le port autonome et nos partenaires. »

JMM: L’UMC n’est-elle pas aussi un moyen de revendiquer des moyens pour progresser? Comment jugez-vous les équipements et infrastructures du port de Dunkerque?

Ph.R.: « Le dialogue passe plutôt par les utilisateurs directs, en particulier les manutentionnaires, les services. Cela dit, nous avons quand même obtenu les équipements portuaires dont nous avions besoin. L’extension du quai de Flandres représentait une certaine ambition. Nous ne pouvons pas faire les enfants gâtés. »

JMM: La question des pré- et post-acheminements est tout de même régulièrement soulevée?

Ph.R.: « Nous demandons avant tout un résultat économique favorable pour le transfert des marchandises, sans surcoût ni complexification. Nous voulons des gains clairs, et de la simplicité. Nous y serons très attentifs. La construction de l’embranchement de Saint-Georges se réalise. Elle lèvera la question de l’engorgement des accès au port ouest. Par ailleurs, l’intégration du réseau ferroviaire au patrimoine portuaire va apporter des changements. Il reste par contre un problème d’accueil des routiers. Le port va mettre en œuvre une signalétique depuis l’A16, fondée sur une nomenclature des quais par numéro qui facilitera les choses. »

JMM: Travaillez-vous sur des dossiers spécifiques comme les dangereux?

Ph.R.: « Les dangereux seront un dossier lourd de ces prochains mois. Une première réunion plénière a eu lieu avec l’ensemble des parties prenantes. »

JMM: La route reste un sujet premier?

Ph.R.: « Oui, sur plusieurs plans. Une amélioration de l’environnement est indispensable. La très forte fréquentation routière liée à Norfolkline et la présence en masse de chauffeurs qui viennent de loin ont changé la donne. Il faut gérer des stocks importants de camions, créer de véritables lieux de vie, gérer les déchets, éviter d’avoir à récupérer des chauffeurs perdus par leurs GPS, s’adapter au trafic. Il faut aussi supprimer les goulots entre l’autoroute A16 et les terminaux du port ouest. Une réflexion est engagée. Je ne crois pas que nous passerons à côté de sujets importants. »

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