À la porte des pleurs

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Le 4 avril, le Ponant, navire appartenant au groupe CMA CGM, a été capturé par des pirates à quelques miles du détroit de Bab el Mandeb, la porte des pleurs. Un événement qui alarme l’opinion publique française parce qu’il touche directement des marins et un navire français. L’attitude du groupe CMA CGM est exemplaire en préservant au mieux la vie de l’équipage pris en otage. Nous ne pouvons que nous indigner que des pratiques pareilles demeurent. En 2007, les actes de piraterie recensés, ils ne sont que la partie émergée de l’iceberg, étaient au nombre de 433 parmi lesquelles 63 ont fait l’objet d’une prise d’otage. Quels actes encore plus infâmes que la prise d’otage ou l’assassinat des équipages, qui sont souvent un dénouement de ces actes, devrons-nous attendre pour voir une réaction des gouvernements qui se disent en faveur de la liberté du commerce maritime? Après le tsunami qui a touché la péninsule indienne, des forces militaires navales envoyées localement pour aider les populations ont intimidé les pirates et réduit sensiblement les actes dans le détroit de Malacca. La mer doit rester une zone de droit. À terre, le gouvernement plaide pour un retour du droit sur l’ensemble du territoire, notamment dans les banlieues des grandes métropoles. Ne faisons pas de certaines zones maritimes « les banlieues de la mer ».

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