Soutien à la révision de la convention Marpol

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Le comité de l’OMI sur la protection de l’environnement marin se réunit à ce sujet pendant une semaine fin mars-début avril. Dans un communiqué ferme, l’ICS s’est déclaré favorable à l’abaissement à 0,1 % du taux de soufre dans certaines zones côtières désignées par l’OMI, afin d’y réduire les émissions dangereuses d’oxyde de soufre tout en conservant un taux de 4,5 % ailleurs. Cette proposition fait partie d’une série de trois options débattues à l’OMI. « Une majorité d’États se dégage en faveur de l’adoption de zones à très basse teneur en soufre désignées par l’OMI, déclare l’ICS, ce qui se traduira pour de nombreux navires par l’emploi des distillats dans les eaux côtières ».

De son côté, l’ITF souhaite une option plus radicale, à savoir la limitation partout de la teneur en soufre à 1 % en 2012 puis à 0,5 % en 2015. Cela nécessiterait un recours massif aux carburants distillés dits « Marine Diesel Oil (MDO) », déjà proposé par l’association Intertanko.

Pour l’ITF, « la société exige une réduction au niveau mondial des émissions de soufre et de CO2 par le transport maritime » et « à terme, la préférence doit aller au contrôle des émissions d’un nombre limité de raffineries (productrices de MDO) plutôt que celles de 50 000 navires ».

Les organismes européen et américain de régulation menacent d’imposer des restrictions draconiennes des émissions par les navires, si les acteurs du transport maritime ne les réglementent pas eux-mêmes. Ainsi, lors d’une conférence sur la technologie des navires écologiques tenue en mars à Rotterdam, Hans Meijer, chargé de la pollution atmosphérique à la Commission européenne a averti que celle-ci proposerait ses propres mesures, si l‘OMI n’arrive pas un accord cette année. Selon lui, « 50 % de la pollution en Europe proviendra des navires en 2020 si rien n’est fait ».

En outre, Benoît Le Bret, assistant du commissaire européen Jacques Barrot chargé des transports, a déclaré au quotidien britannique Lloyd’s List le 17 mars que le transport maritime doit « se réveiller » et faire quelque chose sur les émissions maritimes avant que les navires se voient refuser l’accès aux ports européens. Il a ajouté que les armateurs « rêvent », s’ils pensent échapper aux nouvelles lois destinés à réduire les émissions de soufre et de dioxyde de carbone.

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