Le 26 mars, le port autonome de Nantes/Saint-Nazaire a été fortement paralysé par une grève. 60 % des agents du port ont répondu à l’appel de la Fédération nationale des ports et docks CGT. Une centaine de dockers – salariés des entreprises privées de manutention – sont venus soutenir ce mouvement contre la privatisation d’une partie du personnel portuaire. Les manifestants ont bloqué les entrées du centre administratif de Montoir-de-Bretagne et du siège social du port à Nantes. Une partie d’entre eux s’est rendu en cortège depuis le siège du port jusqu’au cabinet d’avocats de Michel Quimbert, président du conseil d’administration, situé en ville. Ils se sont livrés à des actes de vandalisme sur la façade du cabinet.
Sur les 13 navires à quai, 6 n’ont pas été opérés. 4 pétroliers, 1 méthanier, 1 roulier, et 1 cargo sur le site d’Arcelor, l’ont été. 5 navires sont restés sur la zone d’attente de La Lambarde. Quant au mot d’ordre sur le refus des heures supplémentaires et des travaux exceptionnels, cela rend plus rigide le fonctionnement du port: shifts qui ne sont pas prolongés par exemple.