Le mouvement de grève lancé par la FNPD est très suivi au Havre. Depuis le 31 mars, plus une seule heure supplémentaire n’est effectuée sur les quais. La CGT entend ainsi « conserver la pression » durant toute la période de négociation avec le gouvernement sur la réforme des ports. Devant cette situation, le port autonome n’a d’autre choix que de s’adapter, mais « des retards risquent d’être enregistrés sur certaines escales », soulignait en début de semaine un porte-parole de la direction du PAH. En outre, « des interruptions de mobilité » sont prévues chaque jour entre 12 heures et 14 heures. Par ailleurs, les autorités du port autonome s’attendent à « une montée » des répercussions de cette grève des heures supplémentaires au fur et à mesure du déroulement de la semaine. Raison essentielle? « Nous sommes un port de fin de semaine », note le port autonome. Autrement dit, compte tenu des tarifs plus attractifs en week-end par rapport aux places nord-européennes notamment, le port du Havre accueille de nombreuses escales du vendredi au lundi.
7 jours en mer
Des répercussions crescendo au Havre
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