Le 26 mars pourrait être une date à retenir dans les annales du plan de relance des ports autonomes. Cette journée marque un tournant. En premier lieu, et pour la première fois depuis l’annonce du lancement de ce plan de relance, une réunion s’est tenue avec l’ensemble des centrales syndicales concernées. Jusqu’à présent, seule la FNPD CGT assistait aux réunions. Certes, elle représente la quasi-totalité du personnel concerné par ce plan, mais les autres syndicats représentatifs peuvent avoir aussi des points de vue à défendre sur ce projet. Alors, aux côtés de la FNPD CGT, la CNPTA, FO, la CFDT, la CGC et les cadres et ingénieurs des ports autonomes se sont assis autour de la même table que l’Unim et l’Upaccim. Une tablée qui a été présidée par Yves Cousquer, chargé par le ministère de « faciliter » un dialogue entre partenaires sociaux parfois piétinant. Au menu du jour, un plat principal et unique: les modalités de travail pour aboutir au commandement unique, le nœud gordien de ce plan. Le second événement de la journée a été la grève largement suivie par les personnels portuaires. La FNPD CGT refuse que le transfert des outillages et des personnels figure dans la loi. Avec ce premier jour de grève, le spectre des mouvements de 1992 plane sur les ports, mais le gouvernement note que la négociation continue. Tout le monde à table, la vie continue.
Édito
À table
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