Jusqu’à présent, 400 t se sont échappées sur les berges du fleuve, dont 100 t dans l’estuaire ligérien. Toujours plus de nettoyeurs sont mobilisés. Il y en avait 530 le 25 mars et 540 le lendemain. Au total, 238 t auraient été ramassées et stockées à la raffinerie depuis le début des opérations. Total s’excuse « auprès des riverains et des collectivités touchées par ce déversement accidentel ». Et, la compagnie pétrolière confirme « son engagement pris auprès des communes de prendre en charge les coûts de nettoyages liées à cette pollution ». Ce qui n’empêche pas des communes de porter plainte contre la compagnie pétrolière. Par ailleurs, les maires de Nantes et Saint-Nazaire demandent que « les pertes économiques subies par les professions sinistrées, comme les préjudices écologiques, soient pris intégralement en compte par l’entreprise Total ».
Quant au port autonome de Nantes/Saint-Nazaire, son président, Michel Quimbert, précise que « le port a un statut de victime. Nous avons engagé des frais pour participer aux actions de dépollution. Nous ne ferons pas de cadeau et appliquerons le principe de pollueur-payeur. Nous facturerons toutes nos dépenses. Si Total ne paye pas, je suis prêt à engager une procédure judiciaire ».