Cet accord est effectif depuis le 1er janvier de cette année. Et, à compter du 1e janvier 2011, « un salarié ne pourra plus exercer les différents métiers de la filière exploitation portuaire s’il est n’est pas titulaire de la (ou des) CQP correspondant à son activité », explique Josette Lemarié, secrétaire générale du S.E.M.P. (syndicat des entreprises de manutention) de la place portuaire de Nantes/Saint-Nazaire.
Le port ligérien a été le premier à tester la VAE (validation des acquis et de l’expérience), l’une des deux méthodes, avec la formation pour les jeunes, pour obtenir la CQP. « Elle a été un peu expérimentale, permettant ainsi de bien redéfinir, au niveau national, les points qui étaient un peu obscurs. Le premier CQP de formateur a été mis en place en août 2007. Puis, il y a eu quatre VAE à suivre pour les tuteurs. Chaque port a un jury composé à nombre égal de représentants qualifiés, employeurs et salariés, et d’un formateur extérieur à la formation », indique la secrétaire générale. Pour obtenir la VAE, après trois ans de pratique, le docker doit monter un dossier de recevabilité. Le jury, au vu du dossier, valide sa VAE, ou bien, demande un entretien pour compléter le dossier, ou une formation complémentaire. Puis il délivre le diplôme sanctionnant le parcours professionnel du docker.
Près de 200 dockers, dont 30 occasionnels, œuvrant sur les quais du port autonome de Nantes/Saint-Nazaire, sont concernés par la CQP.