Match nul entre les deux camps politiques pour les communes concernées par le plan de modernisation des ports autonomes. Les édiles de Marseille, du Havre et de Bordeaux, sous les couleurs de l’UMP, retrouvent leur siège. À Dunkerque et à Nantes/Saint-Nazaire, les magistrats sous le pavillon du PS restent en place. Seul Rouen vient rééquilibrer le score en basculant dans l’escarcelle du PS. Match nul, donc, entre les deux forces politiques françaises pour ces communes. Un score qui s’avérera sans conséquence sur le déroulement de ce processus de modernisation de ces ports. Certes, les partenaires sociaux piétinent parfois, mais sur le fond, un consensus se dégage sur la nécessité d’engager des changements. Alors, si d’après les instituts de sondage, le revers du gouvernement lors de ces élections peut aiguiller les réformes sur une autre voie, celle des ports autonomes ne semble pas concernée. Lors d’une réunion du 18 mars, Dominique Bussereau a rappelé son objectif: une organisation intégrée des terminaux. La FNPD CGT a rappelé dans un courrier du 12 mars qu’elle attendait de cette réunion du 18 que le ministre s’engage par écrit sur le fait que le transfert des outillages et des personnels portuaires ne soit pas inscrit dans le texte de loi. Après un match nul, chaque équipe rentre dans son vestiaire. Après celui des municipales, la troisième mi-temps s’annonce plutôt houleuse.
Édito
3-3
Article réservé aux abonnés