Le port de Boulogne-sur-Mer dispose aujourd’hui d’un terminal à une passerelle, situé à l’extrémité nord de « l’éperon ». Cet espace en forme d’aiguille est situé entre le bassin Napoléon et l’avant-port. Cette passerelle unique permettrait de servir jusqu’à 10 départs/jour pour deux ferries rapides. Mais une seconde passerelle, par sécurité et souplesse, est nécessaire. Une passerelle, autrefois utilisée par Hoverspeed, est désaffectée au sud de l’avant-port. Pour faire place à l’extension du port de plaisance, cet équipement doit être déplacé. Une étude est actuellement en cours pour déterminer si elle peut être modifiée à un coût intéressant, ou si une construction neuve est plus avantageuse.
L’avenir du secteur transmanche passagers est également lié aux projets d’urbanisme de la Communauté d’agglomération (CAB). L’essentiel de l’éperon doit revenir à la CAB. Elle y étudie un projet d’urbanisme très lié au tourisme, qui sera en partie financé par le privé. Le terminal transmanche et son activité future seront intégrés à ce projet, côté nord. En parallèle, le côté sud sera dédié à un projet touristique qui prévoit, entre autre, la construction d’un casino.
L’œil sur 2014
La Région, propriétaire du port, et la CCI de Boulogne-sur-Mer, son concessionnaire, préparent un plan d’investissement de 220 à 230 M€ à l’horizon 2014. Sur ce total, 124 millions concernent la création d’un nouveau port roulier doté de deux passerelles ro-ro polyvalentes. La première tranche sera opérationnelle au premier semestre 2009 avec une première passerelle (38 M€ d’investissement) commandée au néerlandais Ravestein. Le président de la CCI rappelle que le port de Boulogne a le devoir de rester polyvalent, et donc de s’intéresser au roulier, qu’il s’agisse de shortsea européen ou de transmanche.
A.S.