Cet ouvrage, sous-titré « l’âge d’or des paquebots », présente les principaux ports d’Europe dans leurs contextes historique, économique et humain.
À l’origine, le port était un endroit de la côte où mettre à l’abri les bateaux de la population riveraine. Le développement du commerce maritime incite à choisir un lieu à proximité de routes ou à l’embouchure de fleuves. Les navires de charge devenant de plus en plus gros, il fallut les protéger par des bâtiments militaires et édifier des entrepôts et des chantiers navals dans des ports de plus en plus grands. Les conditions nautiques furent aussi étudiées: courants faibles et absence de récifs et de hauts-fonds. La prise en compte de la marée nécessita la construction de bassins fermés et d’écluses. L’essor des compagnies maritimes va donc faciliter le développement des ports… et intensifier leur concurrence ! Devenir escale régulière est un gage d’expansion pour un port, qui lie son sort à celui des compagnies maritimes qui le desservent, avec tous les risques que cela comporte. Ainsi dans les années soixante-dix, les lignes régulières ferment les unes après les autres. Mais parallèlement, la croisière devient un véritable phénomène de société. Les ports s’adaptent en conséquence et édifient des terminaux pour accueillir des flux de touristes arrivant et partant par avion ou autocars. Désormais, les terminaux à passagers ne sont plus que des lieux de passage, comme les aéroports.
Max Rémy s’est surtout intéressé au transport de passagers, des grandes migrations d’hier aux croisières d’aujourd’hui. Il passe ainsi en revue dix ports de Hambourg à Liverpool, sept de Saint-Nazaire à Marseille et six de Cannes à Trieste. Photos anciennes, croquis et parfois caractéristiques des paquebots avec leurs destinations et leurs durées d’activités illustrent les péripéties de ces lieux d’échanges internationaux que sont les ports d’Europe.
Les ports d’Europe
par Max Rémy
Marines Éditions
128 pages/30 € – ISBN 978-2-9153-7991-4