Reprise du dialogue chez SeaFrance

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La direction avait accepté de rencontrer de nouveau l’intersyndicale CGC-CGT le 12 mars à Calais à partir de 10 h 00. Mais, prévenait la veille le porte-parole de la compagnie, le président de SeaFrance, Eudes Riblier, faisait le voyage pour « entendre les propositions de l’intersyndicale ». Autrement dit, le président du directoire attendait des revendications en baisse. Selon son propre calcul, la grève a déjà coûté autour de 4,5 M€ à SeaFrance.

Une avancée a toutefois été enregistrée. Sur proposition du CHSCT, le directoire a accepté le 9 mars l’essentiel des revendications portant sur les rythmes d’embarquement (possibilité de travailler en 3 jours/3 jours), et la fin de la « clause de proximité ». Derrière ces conditions de travail demeure la question des effectifs officiers, l’intersyndicale estimant la pression de la productivité trop forte. Mais surtout la polémique sur les salaires restait entière. Les officiers ont signé l’accord sur les salaires de fin 2007. L’intersyndicale affirme avoir eu la preuve depuis que les officiers SeaFrance sont payés nettement en dessous du marché. Ils s’appuient notamment sur les préconisations en la matière d’Armateurs de France, que préside Eudes Riblier, telles qu’elles apparaissent sur le site internet de l’association. Le président conteste cette version, estimant la grille de salaires des officiers suffisamment attractive. La direction et les partenaires sociaux négociaient en outre sur la base d’une proposition d’intéressement, et de possibilités d’achats d’actions à des conditions avantageuses.

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