Une réunion tripartite entre les trois partenaires sociaux impliqués dans la réforme portuaire s’est tenue le 6 mars à Paris. Elle accueillait autour de la table, l’Unim, l’Upaccim et la FNPD-CGT. Elle intervenait après la table ronde organisée par le Secrétariat d’État aux Transports le 21 février. Lors de cette rencontre, Dominique Bussereau a demandé aux partenaires sociaux d’entamer des négociations. « Nous avons donc demandé à l’Unim et à l’Upaccim de nous rencontrer pour entamer des premières discussions », a indiqué la FNPD-CGT. Selon le syndicat, il s’agissait d’aborder deux thèmes principaux, l’organisation du travail sur les quais et le rapprochement des textes des conventions collectives de la manutention et des personnels des ports autonomes. Pour l’Unim, cette réunion doit être le premier pas dans l’élaboration d’un programme de travail à déterminer entre ce qui va relever des négociations entre partenaires sociaux et ce qui relèvera des dispositions de la loi.
À l’Upaccim, cette réunion s’inscrit dans le prolongement direct de la table ronde. L’organisation note que pour la première fois, deux organisations patronales et un syndicat se retrouvaient autour d’une table pour discuter de l’organisation du travail et des conventions collectives.
La CNPTA CSOPMI n’avait pas été convié à cette réunion et le syndicat regrette de ne pas avoir été intégré dans les négociations. « Nous avons rencontré Dominique Bussereau individuellement et indépendamment des réunions officielles. Nous souhaitons qu’un véritable plan de relance soit mis sur pied pour Dunkerque. À défaut, Dunkerque ne basculera pas dans la réforme portuaire », a souligné Franck Gonsse, secrétaire général du syndicat.