Le 22 février, à Saint-Malo, le président de la région Bretagne, Jean-Yves Le Drian, réagissait à la « table ronde sur l’enseignement supérieur maritime » organisée à Paris par l’administration de tutelle le 31 janvier (JMM 8-2-2008, p. 8). Bien « qu’incompétente » en matière d’enseignement supérieur, la région Bretagne ne peut se désintéresser du sort de l’École (nationale) de la maritime marchande de Saint-Malo; école qui, à la suite d’une bévue politico-administrative,a été comme ses sœurs, « régionalisée ». Bon an, mal an, elle forme environ 80 officiers de la filière professionnelle. En juin prochain, se terminera une étude sur l’ensemble de l’enseignement supérieur en Bretagne, maritime compris. Elle vise à développer la filière et à la rendre plus attractive en essayant de « mailler » le plus grand nombre de domaines.
Jean-Yves Le Drian souligne également que la région avait financé 23 % du coût d’équipement du Centre d’entraînement à la survie et au sauvetage en mer; centre qui est hébergé par l’ENMM de Saint-Malo. Fermer l’école signifierait probablement la fermeture du centre qui a formé plus de 200 stagiaires à la pêche.
Bref, « l’enseignement supérieur maritime ne peut se faire sans la Bretagne », qui attend comme beaucoup, les « décisions très concrètes et précises » que doit annoncer dans les prochaines semaines, Dominique Bussereau.