Le 11 février, un accord est intervenu entre le syndicat des dockers UTG (Union des travailleurs guyanais) et le patronat de la manutention locale, le Gemag (Groupement des entreprises de manutention guyanaise). Il met fin à 17 jours de blocage du port de Degrad des Cannes, principal port de commerce de la Guyane française. Un accord qui intervient la veille de l’arrivée de Nicolas Sarkozy sur le territoire. Le mouvement mené par l’UTG (Union des travailleurs guyanais) visait la défense d’un cadre licencié injustement selon le syndicat, et des revendications catégorielles. Un conflit qui a sérieusement endommagé l’économie locale. Quelque 1 000 conteneurs et 300 véhicules ont dû être déchargés dans les ports voisins de la Caraïbe et du Surinam. Le bilan de ce mouvement est relativement lourd. Lagence de presse Reuters a constaté des ruptures de stock en produits frais et boissons importés d’Europe. L’arrivée du chef d’État et d’une partie de son gouvernement a incité le Medef local à « un arrêt total d’activité dès le 11 février afin de sensibiliser le gouvernement français sur la croissante détérioration de l’économie régionale, aggravée par les obstructions récurrentes au port », indique un communiqué de l’organisation patronale.
7 jours en mer
Retour à la normale pour Degrad des Cannes
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