Après Bercy, les organisations syndicales d’Aker Yards France ont été reçues à Matignon à propos du raid du coréen STX sur Aker Yards, et l’avenir de la construction navale. Pour les syndicats, il ne faut pas sous-estimer le décret de 2005 qui permet de contrôler la cession des activités stratégiques. Il protégerait toute la partie militaire, « mais on sait bien que dans la construction navale, la plupart des activités peuvent contribuer à la construction militaire ». Aussi, les syndicats ont réaffirmé la nécessité que l’État protège le savoir-faire du civil. « L’État partage notre diagnostic sur le danger de pillage des savoir-faire, et se dit prêt à soutenir sous diverses formes une solution, qui serait présentée par l’entreprise Aker Yards si elle trouvait de nouveaux investisseurs. Mais, qu’on ne lui demande pas une OPA sur Aker Yards à la bourse d’Oslo », constatent les syndicats.
Par ailleurs, lors des élections professionnelles, la semaine dernière, la CGT redevient la première organisation syndicale d’Aker Yards à Saint-Nazaire. Même, si elle n’a pas la majorité des sièges (4 siège CGT, 4 CFDT, 1 CGC), elle récupère le poste de secrétaire du CE. La CFDT garde une position majoritaire dans les 2e et 3e collèges. La CGT n’a pas présenté de candidats dans le 3e collège.
D’autre part, Aker Yards France lance son premier site internet dédié au recrutement