• « Au moment où Total manifeste encore sa parfaite incompréhension de l’opinion publique en faisant appel dans le dossier de l’Erika, la présidence française de l’Union européenne concentrera ses efforts sur la sécurité maritime », a souligné Dominique Bussereau dans son introduction (voir p. 8). Les « modalités des résultats » à l’appel à candidatures pour une autoroute de la mer « ne conviennent pas bien. Nous rediscutons. Mais nous allons passé, j’espère, du discours à la réalité », poursuivait-il.
• Compte tenu des temps de navigation, il est de plus en plus difficile de maintenir la double compétence pont machine, estimait l’inspecteur général de l’enseignement maritime, Paul Bedel, confirmant ainsi la mise en garde exprimée en avril 2006 par Pierre Lavoix, directeur de l’armement CMA CGM. Cette compagnie a acheté dernièrement une société croate de formation, a expliqué Edouard Berlet, « vice-président chargé des relations institutionnelles CMA CGM ».
• « Il faut actuellement recruter 40 officiers par an pour en conserver 12 », écrivait le 5 janvier dernier Michel Coulon représentant syndical Ugcit CGT à la CMA CGM. Il souligne que « n’avoir pour toute perspective que la Chine sur un gros porte-conteneurs ou l’autobus Le Havre-Fort de France, ou exceptionnellement les manchots avec le Marion-Dufresnes-2 ne favorise pas la fidélisation ».
• Il est parfaitement possible d’armer un navire RIF avec un équipage« tout polonais » remarquait anonymement un chef de maison français.