Depuis le dépôt des réponses à l’appel à projet pour une autoroute de la mer sur la côte atlantique entre la France et l’Espagne, le 6 novembre, plus rien ne filtre de la Commission intergouvernementale franco-espagnole (CIG). Enfermés dans les bureaux, ces dossiers doivent avoir une importance toute particulière. Rien n’est divulgué ni sur les réponses fournies par les armateurs, ni sur les suites à donner. La CIG dispose d’un délai de 500 jours pour répondre, selon le texte l’instituant. 500 jours après le 6 novembre 2007, cela nous amène aux environs du 20 mars 2009. Un laps de temps qui lui permet de réfléchir en toute quiétude. En attendant, aucune information ne circule. Des représentants d’organisation professionnelle en France nous répètent qu’ils ne savent rien, mais qu’une décision sera prise, d’ici à 500 jours. Alors pendant que nous cochons les jours, la presse espagnole se fait l’écho de nombreuses informations sur le sujet. Nous avions donné, en son temps, les grandes lignes des dossiers que chaque armateur présentait. Nous avions crû comprendre que les autoroutes de la mer étaient particulièrement importantes pour le gouvernement français, notamment après le Grenelle de l’environnement. Il apparaît qu’aujourd’hui tout est gardé secret même par les membres français de la CIG. Un secret de polichinelle pour la presse espagnole.
Édito
Secret de polichinelle
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