Michaël Frenzel, président du directoire de TUI, envisage d’intégrer Hapag-Lloyd dans les comptes du groupe TUI. À l’heure actuelle, l’armement demeure séparé du groupe.
Cette proposition ne semble pas avoir l’assentiment de tous les actionnaires du groupe. Ainsi, Tor Olav Troim, bras droit du norvégien John Fredriksen, qui détient 5 % de TUI, s’y est montré opposé. L’investisseur américain Guy Wyser-Pratte, qui a acheté 1 % de TUI en septembre, partage cette opinion. Une scission serait une possibilité pour augmenter au maximum la valorisation du groupe dont la capitalisation boursière est d’environ 3,6 Md€. Les actionnaires du groupe estiment que la filiale conteneurs du groupe est source de déficit. Un journal allemand, le Hannoversche Allgemeine Zeitung, évoque une possible alliance entre les deux investisseurs, John Fredriksen et Guy Wyser-Pratte, pour réclamer la démission de Michaël Frenzel.
Hapag-Lloyd est l’objet de rumeurs depuis plusieurs mois sur une possible cession. Des noms circulent, à l’image de Mærsk Line et NOL APL, pour une éventuelle reprise. Hapag-Lloyd connaît des difficultés financières liées, notamment, à la digestion du rachat de CP Ships en 2006.