Cette escale au Havre a été l’occasion pour Dominique Bussereau de rencontrer les acteurs locaux pour leur présenter le plan de relance des ports voulu par le gouvernement. Le ministre a rappelé sa volonté de faire « du cousu main » qui tiendrait compte des spécificités de chaque port français. Il a estimé que le port du Havre était le bon élève en la matière et qu’il pourrait s’inspirer de la méthode havraise pour le transfert des activités de manutention au privé. Outre une rencontre avec les dirigeants du port autonome, une réunion était également programmée avec les syndicats. Le syndicat CGT du port s’est contenté de remettre au secrétaire d’État une lettre rappelant sa position. Patrick Deshayes, le secrétaire général des personnels du port CGT, indique que le syndicat s’en remet aux négociations entamées au niveau national avec la fédération nationale des ports et docks CGT. « Notre position est très claire, nous sommes hostiles à une négociation port par port. Nous restons très mobilisés », a-t-il déclaré. Coté CFDT du port qui a également rencontré le ministre, c’est l’inquiétude qui prime. « Nous avons des craintes sur l’avenir des personnels… On ne peut pas accepter que l’outillage et les personnels soient bradés au privé », explique Vincent Leduc, responsable CFDT au PAH qui estime que le gouvernement veut « passer en force ».
7 jours en mer
Première escale au Havre pour Dominique Bussereau
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