En France, la flotte fluviale est estimée à 1 455 unités, automoteurs et barges comprises pour un port en lourd total de 1,12 Mtpl. La batellerie artisanale regroupe aujourd’hui un petit millier d’entreprises selon les chiffres de la Chambre nationale de la batellerie artisanale (CNBA). En 2007, le nombre d’entreprises a augmenté. « Nous avons constaté un ajout net de 99 entreprises l’an passé », explique Michel Dourlent, président de la CNBA. ces entreprises supplémentaires viennent en plus du remplacement des départs en retraite. Si une partie des nouveaux créateurs d’entreprises fluviales est issue du milieu (enfants de bateliers), la CNBA constate une arrivée de personnes étrangère à la profession. La pyramide des âges de la batellerie artisanale se rajeunit. La moyenne d’âge est désormais de 45,5 ans contre un peu moins de 50 ans quelques années auparavant. Fort de ce mouvement, le président de la CNBA veut attirer encore plus de jeunes créateurs d’entreprises et promeut le métier auprès des écoles et des salons d’étudiant. Seul souci qui demeure pour les jeunes bateliers, selon Michel Dourlent, les conditions de financement sont parfois difficiles. Et pourtant, une entreprise avec un bateau de type Freycinet peut réaliser un chiffre d’affaires annuel de 100 000 € par an.
Portrait
La batellerie: une profession qui se rajeunit
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