Les marins mettent fin à leur grève de la faim

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Les deux marins de la Société nouvelle de remorquage au Havre (SNRH) ont arrêté leur grève de la faim le 17 décembre. Pendant une dizaine de jours, ils avaient cessé de s’alimenter pour dénoncer ce qu’ils estimaient être un non-respect des conventions collectives au sein de l’entreprise. "Nous avons pris connaissance d’une lettre de la direction interdépartementale des affaires maritimes adressée à la direction de la SNRH. Elle lui demande de communiquer au personnel les plannings d’organisation du travail 24 heures à l’avance ce qu’elle ne faisait pas. La SNRH a 24 h pour se soumettre à cette obligation moyennant quoi, si elle ne fait pas, l’administration menace de lui retirer sa décision d’effectif qui lui permet de travailler", explique Alain Bourgeois, un des grévistes également délégué syndical CFDT.

Côté syndicat, Yves Peignard, le coordinateur national du remorquage, indique que la menace d’un préavis de grève national avait été brandie quelques heures auparavant par solidarité avec les grévistes. Ce dernier indique que l’inspection du travail a déposé deux procès-verbaux auprès du procureur de la République, l’un portant sur le non-paiement de la nourriture pendant les congés et l’autre sur une discrimination syndicale au sein de l’entreprise. La coordination se dit néanmoins vigilante sur la suite des événements.

Un porte-parole de la direction de la SNRH estime pour sa part qu’il n’existe pas d’obligation légale à faire un planning sur 24 heures. La SNRH mettra cependant en place un système équivalent à celui des Abeilles. "Nous verrons s’il y a égalité de traitement pour les deux entreprises", conclut le porte-parole.

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