Les réponses à l’appel d’offres pour une autoroute de la mer entre la France et l’Espagne demeurent secrètes. Du côté espagnol, Acciona Trasmediterranea serait candidat avec une extension de sa ligne actuelle entre Nantes/Saint-Nazaire et Vigo. Du côté français plusieurs noms circulent comme Brittany Ferries et LD Lines. Des lignes partiraient du Havre.
Mais un autre nom apparaît, celui du port de Rouen. Depuis le mois de janvier, l’autorité portuaire n’a de cesse de répéter son intérêt pour ces lignes. "Certes, la réponse ne comporte pas l’annonce d’un démarrage de service avec un opérateur déterminé, mais fait état de tous les avancements de la solution rouennaise", indique un responsable du port. Le projet prévoit un départ depuis le terminal de Radicatel et un transit time de 33 heures avec l’Espagne. Le schéma imaginé par le port de Rouen est dédié au transport de remorques non accompagnées avec quatre départs par semaine la première année pour arriver à neuf départs hebdomadaires trois ans plus tard. Deux navires sont prévus au démarrage pour passer avec trois ou quatre unités à terme. "Ce système est un concept différent, mais pas nécessairement concurrent de ceux présentés avec des navires ro-pax", précise le port.