Le 10 octobre dernier, la Commission européenne a confirmé avoir réalisé des inspections inopinées dans les entrepôts ou bureaux de commissionnaires de transport international, à la recherche d’indices concernant une éventuelle entrave à la concurrence. Le même jour, Kühne et Nagel – l’un des plus grands commissionnaires de transport – a expliqué que certains de ses bureaux situés en Suisse, aux États-Unis et en Grande-Bretagne avaient été "visités". Et d’ajouter qu’il "ne voit aucune raison d’être suspecté d’entrave à la concurrence et considère ses inspections comme étant excessives". Il apportera bien sûr son total soutien aux autorités.
De son côté, Schenker a confirmé que son siège social d’Essen avait reçu des représentants de l’administration allemande chargée de la concurrence accompagnés de leurs homologues de la Commission européenne.
Panalpina a connu le même traitement dans son entrepôt de Bale et à son siège aux États-Unis.
EGL expliquait que ses implantations à Houston et Londres avaient été "visitées" pour la même raison. Idem pour Expeditors et UTi Worldwide. Après, il y a longtemps, les compagnies maritimes, puis beaucoup plus récemment, les compagnies aériennes en matière de surcharge combustible, la Commission européenne remonterait-elle la filière?