"Vous imaginez des dockers en short en train de s’occuper des bagages des croisiéristes!" En septembre, ce haut responsable portuaire racontait encore son effroi devant la revendication des ouvriers de la manutention à intervenir au pied des paquebots afin de réduire leurs journées d’inemploi. En octobre, la détermination syndicale et la menace d’un conflit ont fini par imposer le point de vue des dockers. Un accord serait sur le point d’être finalisé pour que la société privée qui s’occupe de cette tache à la satisfaction de tous, fasse régulièrement appel aux intermittents. La mesure sera-t-elle suffisante pour arrêter la baisse tendancielle des journées travaillées dont pâtissent les 545 dockers déclarés sur les bassins marseillais? À moins qu’elle calme leur contrariété dans la prochaine attribution des installations croisières à un opérateur privé comme l’appel d’offres en cours de dépouillement le prévoit?
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À Marseille, les dockers s’invitent sur les croisières
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