Le torchon brûle entre Gilles Vaton, l’initiateur du projet de navires civils à grande vitesse, et ses anciens associés. Dans une décision du 10 octobre, le tribunal de commerce de Marseille, statuant sur une assignation de la société de droit canadien TIIS (Trading and Investment International Seawold) par Gilles Vaton, a reconnu à ce dernier "le droit de commercialiser les BGV qu’il a dessinés". Il condamne TIIS à 10 000 € de dommages et intérêts pour préjudice moral, mais déboute Gilles Vaton de sa demande de préjudice financier. Le 4 février 2000, Gilles Vaton avait confié à TIIS la commercialisation de son concept. Selon lui, BGV France et BGV International, qui ont les mêmes dirigeants que TIIS, n’y sont pas parvenus. Ils ont en outre développé sans l’en avertir leur propre stratégie et créé leur propre bureau d’études en abusant du nom BGV. Christian Gautier, président de BGV France, rétorque de son côté que: "Les dessins des trimarans d’origine ne permettant pas d’obtenir les performances nécessaires, les navires prévus pour le projet du Hub Port de Boulogne-sur-Mer ont été intégralement redessinés puis étudiés par BGV France".
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BGV: Gilles Vaton veut revenir dans le projet
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