Pendant l’assemblée générale de l’Association Seine-Nord Europe, qui s’est déroulée à Paris le 17 octobre, le secrétaire d’État aux transports, Dominique Bussereau a réaffirmé son soutien au projet. Qualifiant le projet "d’ouvrage central", il a continué en déclarant que Seine-Nord Europe "lui tient à cœur. Nous étions dans le temps de la croyance, nous allons désormais pouvoir passer à celui de la pratique."
Le secrétaire d’État aux transports en a profité pour aborder l’aspect financier du projet. "La Belgique et la France ont déposé auprès de la Commission européenne une demande conjointe de subvention de 451 M€, dont 350 M€ réservés à la partie française au titre des réseaux transeuropéens de transport pour la période 2007-2013", a rappelé Dominique Bussereau.
EXPLIQUER LES AVANTAGES DU PROJET
Cette demande devrait faire l’objet d’une réponse par Jacques Barrot, commissaire européen en charge du dossier dans le courant du mois de novembre. "Une fois la réponse reçue, la mission de financement pourra préciser et affiner le montage financier."
Le secrétaire d’État a aussi lancé une perche à destination des Rouennais. "Il faut que des discussions se tiennent avec des ports, comme celui de Rouen, qui ont peur du projet. Nous devons expliquer au dernier des Mohicans du port de Rouen les avantages de ce projet", a-t-il tenu à préciser. La communauté portuaire rouennaise s’est sentie, au cours des dernières semaines, tenue à l’écart des concertations sur ce projet pour ne pas avoir été invitée à certaines réunions. Elle l’a fait savoir par une pétition contre ce projet.