À Brest, la réparation navale se porte bien. La Sobrena travaille en flux tendu avec, de surcroît, une visibilité plus étendue. Après un été très chargé, son plan de charge est complet jusqu’à la fin de l’année. Le pétrolier Intrepid-Reliance (57 000 t) est en arrêt technique classique où il précède l’Arianta (74 000 t). Sont ensuite programmés le pétrolier Mattea (shuttle tanker canadien de 127 000 t) et le pétrolier Alfa-Germania (56 000 t). De fin novembre à fin décembre, le Provalys, le nouveau méthanier de 274 m de long et 153 000 m3 de capacité, construit aux Chantiers de l’Atlantique pour Gaz de France, est attendu pour une visite de ligne d’arbre. La forme 2 accueillera également le remorqueur de haute mer Abeille-Bourbon pour un arrêt technique classique doublé de travaux de renforcement de l’étrave. En forme 3, le méthanier Delta de Bonny Gaz Transport termine son arrêt technique et cédera sa place au LNG Akwa-Ibon, un méthanier de 141 000 m3 doté de quatre cuves sphériques. Arrivé mi-juillet pour une période de six mois d’arrêt technique majeur, le LNG Bonny doit poursuivre ses travaux en forme 3.
Globalement, la Sobrena constate une augmentation de la taille des navires et, par voie de conséquence, le besoin de plus en plus affiché de grandes cales. Un atout pour Brest dont les formes de radoub et les moyens industriels sont dimensionnés pour les gros navires.