Malgré une croissance économique estimée à 2,5 % en 2008, le gouvernement va augmenter les impôts pour réduire la dette publique et améliorer les infrastructures fluviales et la protection de l’environnement.
La voie d’eau va bénéficier d’une aide supplémentaire de 175 M€ pour l’amélioration de ses infrastructures. Toutefois, l’usage du gasoil sans soufre sera préconisé à partir de 2010 avec deux ans d’avance sur la recommandation de la Commission européenne.
Le réseau routier ne sera pas étendu, mais des études seront entreprises pour l’amélioration de l’état des routes existantes, actuellement bloquée pour des raisons écologiques. Quant au rail, le transport de passagers sera amélioré et celui du fret étudié pour en accroître la capacité. Une nouvelle politique maritime devrait voir le jour au printemps 2008. Mais dès l’an prochain, les navires "sales" devront payer des droits de port plus élevés.
Pour la plupart des commentateurs, les taxes sur l’environnement n‘auront qu’un impact limité, d’autant plus que le projet d’impôt routier est retardé.
Les impôts en hausse
À l’exception des revenus les plus bas, tous les autres seront mis davantage à contribution. La plupart des augmentations de taxes portent sur le tabac, la bière, le carburant diesel et les gaz de pétrole liquéfiés. Une taxe de 25 € sera imposée sur les billets d’avion. Un léger crédit d’impôt sera consenti aux actifs et leurs charges sociales seront réduites. Leur contribution à l’assurance chômage doit disparaître en 2009. Tout cela sera compensé par une hausse de la TVA, qui passera de 19 % aujourd’hui à 20 % en 2009. Le gouvernement espère ainsi réduire la dette de l’État à 37 % en 2011.