Le RIF (Registre international français) revient sur le devant de la scène. Lors de la présentation du projet de loi sur la nationalité des équipages devant le Sénat le 18 septembre, Dominique Bussereau, secrétaire d’État aux transports, a annoncé le lancement d’une mission de médiation présidée par Bernard Scemama, président du conseil supérieur de la marine marchande. Ce projet de loi intervient alors que l’Europe avait rappelé aux autorités françaises que l’obligation de nationalité française d’un capitaine était contraire au droit européen. Profitant de cette occasion, le secrétaire d’État a rappelé son attachement à ce registre. "Non, le RIF n’est pas ce registre indigne et ne mérite pas ce classement", a déclaré Dominique Bussereau. Il fait allusion au classement dans la liste des pavillons de complaisance du Rif par l’ITF, à la demande des syndicats de marins et d’officiers de la marine marchande. Avec cette mission, le secrétaire d’État a "bon espoir que ce (registre) soit enfin reconnu." Il a ajouté que "ce registre offre toutes les garanties sociales pour les marins étrangers qui naviguent à bord de ces navires."
Au 1er juillet 2007, la flotte sous RIF s’élève à 250 unités. Dans son rapport semestriel, la direction des transports maritimes, routiers et fluviaux, comptabilise 96 navires sous ce registre. Elle prend en compte uniquement les unités de plus de 100 unités de jauge brute.