Les vracs secs atteignent des records, les liquides chutent

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Le 10 septembre, le BDI (Baltic Dry Index, représentant l'index pour les navires opérant sur les minerais et le charbon) a pulvérisé un record avec une hausse de 67 points à 8477 points. Un niveau jamais atteint depuis la création de cet indice en 1998.

Depuis le début de l'année, cet indicateur de marché enregistre des variations phénoménales. Déjà, le 23 mai, il a atteint 6 688 points, après un début d'année plutôt calme. Au printemps et pendant l'été, il n'a cessé d'augmenter. Deux raisons expliquent ce phénomène. D'une part, la demande grandissante des économies chinoise et indienne nécessite une cale conséquente. D'autre part, les ports de chargement, notamment en Australie et parfois en Afrique du Sud pour le charbon et les minerais, sont à la limite de la saturation, obligeant les navires à de longues files d'attente. L'indice pour les navires de type Panamax, qui concerne surtout les céréales, suit cette tendance. Il s'est établi à 8837 points le 7 septembre. En huit jours, il a augmenté de 75 %. Le marché pourra-t-il supporter de pareilles hausses encore longtemps? L'implosion guette, avec toutes les conséquences que cela suppose.

Le bonheur des uns faisant le malheur des autres, la situation sur les frets pétroliers continue de son côté à chuter. Le Baltic Clean Tanker Index recule désespérément depuis plusieurs jours. Il a touché le fond le 7 septembre dernier à 776 points. L'autre indice pétrolier, le Baltic Dirty Tanker Index, qui reflète le marché du pétrole brut, est quant à lui à 771 points, son plus bas niveau depuis quatre ans.

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