Le registre de Bonne Espérance à la conquête du monde

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Le 20 août, quelques jours après la tenue de ses élections présidentielle et législative, le Sierra Leone (SL) annonçait urbi et orbi la relance de son registre de libre immatriculation, géré à La Nouvelle-Orléans, État de Louisiane, États-Unis d’Amérique, par le Sierra Leone International Ship Registry (SLISR).

"Affectueusement appelé pavillon de Bonne Espérance (Flag of Good Hope)", ce registre présente plusieurs avantages, notamment l’absence de limite d’âge au navire sous réserve que ce dernier respecte les normes de qualité et toutes les réglementations applicables; liberté totale quant à la nationalité des navigants; "extremely competitive fees".

Les représentations régionales visant à développer cette ressource financière sont situées en Grèce, au Panama, en Russie et en Syrie.

Ce registre présente également un grand potentiel d’amélioration: sur les 22 navires inspectés en 2006, au titre du Mémorandum de Paris, cinq ont été détenus à quai. Le taux de détention est donc de 22,72 % alors que la moyenne générale est de 5,44 %. Même la Syrie fait mieux avec 16,67 %. Cela dit, ce registre constituera une ressource financière pour ce pays exsangue au sortir d’une guerre civile qui a duré une décennie.

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