Louis Dreyfus Armateurs racheté par Philippe Louis-Dreyfus

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Depuis le 17 juillet, les institutions représentatives du personnel sont informées de la décision de Philippe Louis-Dreyfus de reprendre l’ensemble du capital de Louis Dreyfus Armateurs (LDA). Les consultations se tiennent parallèlement à des négociations avec Robert Louis-Dreyfus sur la valorisation de chacune des parts détenue. Un processus qui devrait le mener, à la fin du mois de septembre, à la reprise de la totalité des actifs.

"CHAQUE FILIALE DOIT PRENDRE SON DESTIN EN MAINS"

Le groupe Louis Dreyfus, dirigé par Robert Louis-Dreyfus, est actuellement en pleine réorganisation et restructuration de son capital. Robert Louis-Dreyfus monte en régime dans l’actionnariat du groupe. Au final, ce processus doit déboucher sur une plus grande autonomie en matière financière et décisionnelle des différentes filiales. Dans ce contexte, Philippe Louis-Dreyfus a entamé des négociations avec Robert Louis-Dreyfus pour le rachat de l’ensemble des parts de LDA. Philippe Louis-Dreyfus céderait une partie de ses parts détenues dans le capital du groupe. Tout en demeurant actionnaire minoritaire du groupe, il conserverait un siège au conseil d’administration. "Le capital sera réparti avec mes enfants", nous a expliqué Philippe Louis-Dreyfus.

La reprise des actifs de LDA se ferait sur l’ensemble des composantes de la filiale avec les participations dans les différentes activités. "Cette évolution de la structure maritime est devenue essentielle. Chaque filiale du groupe Louis-Dreyfus a besoin de prendre son destin en mains. Chacune gérera ses propres moyens, c’est plus sain", continue le probable futur propriétaire de LDA.

LDA, UN ARMEMENT FAMILIAL

En transférant le capital de l’armement dans les mains de la famille de Philippe Louis-Dreyfus, LDA devient un autre grand armement familial, à l’image de ses homologues, le groupe CMA CGM et MSC. Faire de l’armement une affaire de famille apparaît comme une évolution nécessaire pour Philippe Louis-Dreyfus. "Il est nécessaire que la société qui gère les opérations maritimes fasse preuve d’affectio societatis." Et il coupe court à toutes les rumeurs sur une probable ouverture du capital en bourse. "Le shipping a besoin de réactivité et de disponibilité, ce qui n’est pas cohérent avec la cotation en bourse."

En reprenant cet armement, Philippe Louis-Dreyfus achète un bilan financier sain, selon ses explications. Les réserves financières sont là et doivent lui permettre de procéder aux investissements nécessaires. "Nos réserves nous offrent de grandes capacités. Nous avons récemment acheté un ferry, avec une option sur un second et attendons la livraison de deux navires destinés au trafic des pièces d’Airbus. Le vrac sec? nous attendons de voir les tendances de ce marché avant d’investir", indique Philippe Louis-Dreyfus.

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